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Réduction de l’empreinte carbone – la contribution de Solugen

Les gaz à effet de serre : une baisse momentanée en 2020

2020 a enregistré une baisse de 6,4 % des émissions mondiales de dioxyde carbone. Cela représente quelques 2,3 milliards de tonnes.  Cette baisse attribuable à la  réduction drastiques activités économiques et sociales dues à la situation sanitaire, ne semble cependant, en dépit des efforts déployés par de nombreux gouvernements, n’être qu’un bref répit dans la lutte contre les changements climatiques.

La vapeur d’eau, le méthane, le dioxyde de carbone et le protoxyde d’azote sont les principaux gaz à effet de serre. Certains, comme le CO2, ou le protoxyde d’azote ont une durée de vie supérieure à 100 ans.

Le principal GES est le dioxyde de carbone (CO2), notamment émis lorsque l’on brûle des carburants fossiles (ex. : essence, diesel, mazout, gaz naturel). En agriculture, le méthane (CH4) est le principal GES, issu de la digestion des animaux, des fumiers et lisiers, ainsi que les émissions d’azote sous forme d’oxyde nitreux (N2 O) découlant de la fertilisation des champs.

Le bilan carbone de la filière porcine au Québec

La filière porcine québécoise fait bonne figure dans le domaine des émissions de GES. Selon la Fédération des Éleveurs de Porcs du Québec l’élevage de porcs ne serait responsable que de 7,6 % des émissions de gaz à effet de serre générées par l’agriculture au Québec.

Selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), la production porcine québécoise, avec un bilan carbone 31 % plus bas que la moyenne mondiale vient en tête en termes de performance environnementale de toutes les régions productrices de porcs du monde.

Le bilan carbone prend en considération toutes les étapes de la production porcine, de la production de grains jusqu’à la transformation. Les résultats obtenus en 2016 attestent que le bilan carbone de la production porcine québécoise est demeuré pratiquement inchangé par rapport à 2010 : une augmentation de 0,4 % sur 5 ans ; le bilan carbone étant passé 4,20 à 4,22 kg CO2e/kg porc carcasse.

Les sources de GES d’origine porcine

Les émissions de GES dans la production porcine sont d’origine diverses et varient selon certains paramètres :

  • Type d’alimentation
  • Digestion des animaux
  • Types de bâtiments d’élevage
  • Fosses à lisier couvertes ou non
  • Pratiques d’épandage
  • Gestion du lisier en général, etc.

L’alimentation des porcs occupe une place importante dans le bilan carbone de la production porcine.  La culture des grains, l’utilisation de fertilisants, la machinerie agricole, le transport du lisier, son épandage sont autant d’activités et de pratiques qui génèrent des gaz à effet de serre.

Les deux postes principaux sont :

  • L’alimentation : près de 50 % des émissions
  • La gestion du lisier : 37 % des émissions

Comment Solugen réduit les émissions de GES dans une ferme porcine ?

Solugen intervient à différents niveaux de la gestion du la gestion du lisier

Vue partielle de la technologie Solugen

La fermentation entérique dans le bâtiment d’élevage

Le lisier subit  un processus de fermentation à l’intérieur du bâtiment. Notre procédé automatisé nécessite un apport continu en lisier. Par conséquent il n’est pas nécessaire que le lisier soit entreposé sur une aussi longue période que pour la gestion conventionnelle de cet effluent (entreposage avant épandage).  Avec le procédé Solugen, le lisier est pompé régulièrement et acheminé vers le bâtiment qui abrite la technologie pour y être traité. Il en résulte une réduction de GES et notamment de méthane.

Entreposage dans la fosse

Le méthane est un des GES principalement relâchés lors du stockage de lisier de porc. Actuellement le lisier est entreposé et ensuite épandu au printemps et à l’automne. Notre technologie évite la digestion du lisier en traitant celui-ci avant qu’il soit entreposé.

Transport du lisier

Pour être épandu, le lisier doit être transporté vers les terres de grandes cultures. Notre technologie qui extrait un pourcentage d’eau important (84 % pour le lisier de maternité), et des fertilisants liquides, réduit de façon drastique les volumes à transporter. Pour le lisier de maternité, par exemple, la fraction solide ne représente que 10 % du volume initial de lisier avant traitement.

Il en résulte une réduction importante d’allers-retours de véhicules de transport qui, fonctionnant aux énergies fossiles émettent de grandes quantités de GES.

Épandage

L’épandage d’engrais de ferme (lisier) sur les sols agricoles entraine des émissions de gazeuses dans l’atmosphère. Parmi les sources directes d’émissions de GES, l’oxyde nitreux est produit à la suite de l’épandage du lisier sur des superficies de culture. Par ailleurs, la volatilisation de l’ammoniac se produit sur les terres agricoles suite à l’épandage du lisier de porc. Notre technologie  diminue considérablement les volumes à épandre. Par conséquent, les GES émis lors de l’épandage sont fortement réduits avec la technologie de Solugen.

 

Épandage conventionnel du lisier

Fabrication d’engrais azoté

Les émissions d’ammoniac (NH3) qui proviennent des bâtiments porcins, des fosses à lisier (digestion, brassage) et de l’épandage du lisier sur les terres arables, par volatilisation de l’azote constituent diverses sources de GES.

Avec notre procédé éco énergétique nous captons cet azote ammoniacal, un gaz qui normalement se volatilise lors de l’entreposage et l’épandage du lisier, et le procédons sous forme de solution ammoniacale fertilisante.Notre technologie limite donc considérablement les émanations de ce gaz, et nous produisons un fertilisant liquide de qualité de façon écologique, contrairement aux procédés de fabrication d’engrais chimiques qui génèrent des quantités importantes de GES.

Extraction de phosphore

Notre traitement permet de concentrer et séparer les fertilisants. Environ 85% du phosphore se retrouve dans la fraction solide, ce qui permet une gestion saine de cet engrais concentré dans un volume restreint, comparativement au lisier et à son épandage, pour les terres de grande culture.

Sources :

http://www.accesporcqc.ca/nsphp/portail/publications/pub_dl.php?dir=486&download=exploitationporcineetgazaeffetdeserremars2009.pdf

http://www.omafra.gov.on.ca/french/livestock/swine/facts/info_mn_quality.htm

https://www.leseleveursdeporcsduquebec.com/46-7-production-responsable-performance-environnementale.html

https://www.nature.com/articles/d41586-021-00090-3

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