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Les produits biologiques, une popularité croissante

L’engouement des consommateurs pour les produits biologiques est en pleine expansion, la tendance s’intensifie d’année en année. Les gens sont de plus en plus intéressés par les produits biologiques et les consomment afin de préserver leur santé (aliments produits sans pesticides, engrais chimiques, hormones, antibiotiques, par exemple), pour des raisons environnementales, et pour favoriser l’économie locale. En outre, la filière biologique agricole favorise le recyclage, le recours aux ressources renouvelables, aux économies d’énergie et contribue à optimiser la qualité des sols et leur fertilité.

Cinquième plus important au monde, le marché bio est en croissance au Canada. Le marché canadien des produits bio est en croissance avec 4,7 milliards de dollars en 2016 (contre 1,1 milliard en 2006) ; sur ce total, 3,5 milliards de dollars correspondent à la vente d’aliments biologiques, d’alcools et de boissons. 20 millions de Canadiens (56 %) achètent des produits bio chaque semaine.

Les fermes bio en Amérique du Nord

On compte aujourd’hui plus de 4 000 fermes biologiques réparties dans tout le pays, mais plus particulièrement concentrées au Québec, en Colombie-Britannique et en Saskatchewan.

Au Québec, qui compte plus de 2000 fermes biologiques, la superficie de terres cultivées biologiquement  est passée de 72000 à 85 000 hectares entre 2017 et 2018.

Aux États-Unis en 2016, selon les dernières données disponibles du Service national des statistiques agricoles du ministère américain de l’agriculture il y avait plus de 14 000 fermes certifiées biologiques.  Cela représente une augmentation de 56 % par rapport à 2011, la première année comparable. Et si la Californie demeure en tête en ce qui concerne le nombre de fermes biologiques, plusieurs autres États ont connu une croissance spectaculaire de l’agriculture biologique au cours de cette période. Citons, entre autres le Wisconsin, New-York et la Pennsylvanie. Le nombre de fermes biologiques a augmenté, tout comme les ventes de produits biologiques certifiés : Les fermes et les ranchs américains ont vendu pour près de 7,6 milliards de dollars de produits biologiques certifiés en 2016, soit plus du double des 3,5 milliards de dollars de recettes en 2011.

Qu’est-ce qu’un produit agricole biologique ?

Une production agricole biologique doit répondre à certains critères et pratiques et notamment doit exclure dans son processus tout recours à :

  • Des pesticides
  • Des OGM
  • Des engrais chimiques de synthèse

Dans sa transformation, le produit agricole ne doit pas être irradié ni contenir de conservateurs et autres additifs chimiques (exhausteurs de goût par exemple).

L’agriculture biologique constitue donc une pratique écoresponsable de la production agricole. Un des aspects importants de ce type d’agriculture est celui de la limitation des gaz à effet de serre

Quels sont ces fertilisants biologiques ?

Ils proviennent de différentes sources. Citons entre autres :

  • Fumiers et lisiers frais
  • Fumiers et composts séchés
  • Sous-produits animaux (crustacés, os, plumes, etc.)
  • Sous-produits végétaux tels que le tourteau
  • Minéraux d’extraction, non transformés
  • Des engrais à base d’hydrolysats de protéines
  • Des engrais à base de poisson, crustacés et algues

Le cas de l’azote

L’azote de source naturelle est l’élément fertilisant le plus difficile à trouver. Par ailleurs, il n’existe pas d’équivalent synthétique.

L’azote est l’un des principaux constituants des acides aminés, des protéines et des acides nucléiques constituant les ADN et ARN. Une nutrition limitée en azote réduit la synthèse protéique et par conséquent la teneur en chlorophylle. L’azote joue donc un rôle déterminant à la fois sur le rendement et sur la qualité des productions végétales. Les plantes s’alimentent dans le sol en azote minéral et le transforment en protéines.

Il s’agit donc d’un élément indispensable pour la production agricole. Dans le cas de l’agriculture biologique, seul un engrais azoté d’origine biologique est permis.

Le marché des engrais biologiques

Le secteur nord-américain des engrais biologiques est encore relativement immature ; il est fortement dépendant des importations, et les éléments nutritifs importés constituent une partie essentielle des sources d’engrais pour l’agriculture biologique. En 2025, le marché nord-américain devrait , selon certaines projections, atteindre 2, 084 milliards de dollars USD. Les ventes mondiales d’engrais biologiques sont estimées à environ 6,52 milliards de dollars américains pour 2019.La demande d’engrais biologiques, au niveau mondial, devrait, quant à elle, croître avec un taux de croissance annuel composé en volume d’environ 6 % entre 2019 et 2029.

SOLUGEN, un rôle à jouer.

En matière de fertilisation par épandage, une partie importante de l’azote ammoniacal se volatilise, et est considéré comme un polluant atmosphérique. Extrêmement volatil, l’ammoniac (NH3), lors de l’épandage et immédiatement après,  représente une perte importante de source azotée pour les cultures. Sous certaines conditions atmosphériques, (température, vent, caractères physico-chimiques du sol), la volatilisation de l’azote ammoniacal peut représenter une perte de 80 % de ce composé durant et juste après l’épandage. Il s’agit donc, non seulement de pertes pour l’agriculture car l’azote ammoniacal est rapidement assimilé par les plantes contrairement à d’autres formes d’azote (azote organique, par exemple), mais en outre, l’azote ammoniacal volatilisé dans l’atmosphère devient un polluant. Les principaux polluants gazeux conduisant à la formation de particules fines sont les oxydes d’azote (NOx), le dioxyde de soufre (SO2), l’ammoniac (NH3) et les composés organiques volatils (COV). L’agriculture conventionnelle  est à l’origine d’une volatilisation importante de l’ammoniac dont l’origine provient en partie des élevages et de l’épandage de leurs effluents.

Le procédé de Solugen permet de capter cet azote ammoniacal du lisier et de le valoriser  dans un modèle économique : l’agriculture biologique, en le restituant sous une forme liquide facilement assimilée par les cultures biologiques.

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